Un endroit...[ PV Alex ]

Takeshi venait sortir de temps à autre à la patinoire lors d'ennuie totale chez elle. Mais depuis un moment elle n'était pas venue et vu l'heure qu'il était, elle avait doutée à venir. Il était 00h30 et la patinoire était fermée. Bien sur, ce n'est pas ce qui l'empêcha de rentrer à l'intérieure. Elle connaissait une porte de l'autre côté du bâtiment, ou il suffisait avec un peu de force, à l'ouvrir. C'était l'un de ses anciens amis, qui travaillait ici à l'époque, qui le lui avait montré.
Elle entra donc à l'intérieur du bâtiment et se dirigea vers les vestiaires. Á l'intérieur des vestiaires il y avait déjà les uniformes des hockeyeurs, qui allaient jouer le lendemain matin. Elle alla donc en direction du guichet ou les patins des visiteurs étaient données à chaque ouverture festives. Elle en empreinta une paire, les enfilas et alla sur la glace.
Elle s'en foutait si cela était interdit, de toute manière, personne ne se trouvait ici présent à par elle, et même si quelqu'un d'autre si trouvait, elle devait aussi avoir des raisons particulières...

Je suis une épave. Je ne me le répèterai jamais assez. Ce qui est sûr, c'est que j'en ai plus assez de cet état de larve dans lequel je me trouve. Il faudrait que quelque chose se passe. Un déclic. Un petit je sais pas quoi qui me ferait sortir de ma torpeur. J'ai besoin de me rafraichir les idées. Il est minuit passé, et j'arpente les rues avec ennui. L'air a beau être frais, j'ai beau ne pas avoir mis mon manteau et ne porter qu'une veste d'intérieur blanche et ample, je ne me sens pas plus dégourdi. Je ne pense même pas au fait que je sois totalement glacé. Tout ce qui me traverse l'esprit, ce sont deux yeux qui m'observent : un rouge et un bleu. Je frissonne, mais pas de froid, en lançant un regard inquiet et rapide derrière mon épaule. Il n'est pas là. Bien sûr abruti ! Que veux-tu qu'il fasse dehors à cette heure ?! Il n'est pas aussi débile que toi, et a probablement beaucoup mieux à faire que de te surveiller à toute heure du jour. Les gens normaux dorment à ce moment de la journée.

Même avec cette pensée, je ne peux pas m'empêcher de tourner aléatoirement à presque toutes les rues. Fou. Il me rend complètement fou. Je siffle entre mes dents, furieux contre moi-même, mais surtout furieux contre lui. Un autre sifflement me répond, mais d'un tout autre genre que le mien. Il s'agit du bruit que fait un patin sur la glace. Je dois être proche de la patinoire. Sauf qu'elle est fermée à cette heure. Intrigué, je m'avance, appuie mon front contre la clôture pour scruter l'obscurité et voir de qui il s'agit. Je finis par apercevoir une silhouette féminine qui patine paisiblement.

-Par où t'es entrée ? je crie, craignant dans la seconde d'après de l'avoir effrayée.

Peut-être que de marcher sur la glace me fera du bien.

Takeshi entendit une voix venant d'elle ne sais où. Une voix lui demandant:

"Par où t'es entrée ?"

Elle s'arrete net. Regarde un peu partout mais ne voit personne.

-Excusez moi...où êtes-vous?

Elle reprend machinalement l'entrain qu'elle avait sur la glace. Patine un peu, tout en attendans la réponse de son interlocuteur.
Elle lui répond néenmoins.

-Je suis passé par la porte de derrière. C'est une porte rouge.

Elle précisait la couleur car elle sentait bien que si c'était une personne travaillant ici, cette personne ne lui aurait pas demander ce renseignement et encore moins sur ce ton.
Le temps que la personne vienne jusqu'ici, elle se rememora la voix en question.
Masculine, directe.

De derrière ma clôture, je regardais la jeune femme qui me cherchait du regard. Aucune chance qu'elle me voit, caché dans l'ombre comme je l'étais. Je me déplace un peu. J'ai voulu lui répondre mais elle m'a coupé la parole en répondant à ma question. Une porte rouge. Derrière. Je fais le tour de la patinoire. Je ne sais pas ce qu'est le "derrière" de la place puisque c'est un énorme anneau de glace… Enfin, peu importe. Je finis par tomber sur la porte recherchée. Il n'y a pas à s'y tromper pour la couleur.

-Thanks, je fais en me glissant sur la glace.

La fille est toujours au centre de la patinoire, patinant comme si on était au beau milieu du jour et qu'elle avait tous les droits de se trouver là. Je souris. C'est agréable de penser que tout nous est permis. Laissant mes chaussures avancer avec des pas glissants, je m'approche du centre de la patinoire. C'est vrai que des patins ce serait pratique, mais en réalité, je n'ai pas envie de patiner. J'aurais plutôt envie de me coucher sur la glace et de m'endormir là.

-Tu travailles ici ou tu ne fais qu'enfreindre des lois pour le plaisir ? je fais en riant doucement.

Le vent me fouette le visage. C'est frisquet tout à coup. C'est peut-être le fait d'avoir les deux pieds sur la glace.

Takeshi s'arrêta sur le moment voyant le garçon avancer sur la glace, tel un pantin incapable d'être retenu par ses simples fils, vassiyant de temps à autre.

"Je te répondrais juste pour le plaisir. Une envie soudaine. Et puis, il n'y a personne, enfin sauf toi et moi à présent."

Elle c'était remise à patiner, légérement, en marche arrière, pour rester regarder cet homme ayant le teint pâle, le froid devant le lui donner, ainsi que jouer sur les expressions de son visage, qui paraîssaient douloureux.

Il c'était arrêté.
Elle le regardait.

"Et toi, pour qu'elle raison est tu venus jusqu'ici ? Le hazard peut-être ?"

Elle c'était retournée à présent, faisant un tour de patinoire, attendant la réponse du jeune homme, à présent à mis chemin de la partie centrale de la glace.

[fais attention à ce que tes dix lignes soient complètes]

La jeune femme est là par son propre chef, une envie soudaine probablement. Un peu comme moi. Remarquez que je n'aurais probablement jamais eu cette idée si je ne l'avais pas entendue patiner, juste avant. Le bruit des patins m'avait tiré de mes pensées, et je me suis dit : mieux vaut m'occuper l'esprit à essayer de voir ce que c'est plutôt que de m'en faire avec cet abruti de Desmond qui n'a de cesse de te prendre la tête.

Je la regarde patiner avec aisance, puis je lance un regard sur mes baskets, qui glissent avec maladresse sur la glace. Si je m'arme de patins, je serai au moins capable de ne pas vaciller. Une surface lisse sur une surface lisse, c'est une opération "suicide garanti". C'est tout à fait moi ça. N'empêche, pour ne pas tomber en pleine face, je titube jusqu'à l'endroit où ils rangent les patins. Je vais en emprunter une paire. Si je la remets en place après, il n'y aura pas de mal.

-Et toi, pour quelle raison es-tu venu jusqu'ici ? Le hasard peut-être ?

Je m'approche du comptoir à patins, me glisse par-dessus et fouille l'endroit du regard, cherchant ma taille. Sa tombe dans les plus petits, bien sûr. Je n'ai jamais pu me targuer de chausser de grandes pointures. Même, si je le voulais, je pourrais chausser des pointures de filles sans me sentir à l'étroit.

-Je t'ai entendue, et je me suis demandé qui pouvait bien patiner à cette heure. And then, I found you au milieu de la patinoire.

J'enfile une paire de patin, et je regrimpe sur le comptoir pour bondir sur la glace. Il en manque peu pour que je me casse le cou, mais je me remets vite en marche en me tapant deux rapides tours de piste, puis je viens freiner au centre pour rejoindre la jeune femme.

-I'm Alex, je fais en exécutant une petite courbette, faisant mine de vouloir prendre sa main pour y poser un baiser courtois.

J'ai le souvenir d'avoir vu quelqu'un faire cela récemment, mais je ne me souviens pas de qui.

listening to George Harrison - My Sweet lord