Story of a life time
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 Familiarité étrangère (pv Nat)

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Christian Cabrol

Christian Cabrol


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MessageSujet: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyLun 5 Nov - 18:50

-Jannie ? Non mais tu peux me dire ce que je fais debout à cette heure ?
-Il est sept heures Chris. Tu ne rentres jamais plus qu'une heure plus tard habituellement.

Je baille et passe ma main sur mon menton. Ouch… Je prends la main de mon infirmière en chef et la glisse sur mon visage.

-Tu vois ? Je n'ai même pas eu le temps de me raser ce matin. Si je t'embrassais, je poursuis sur un ton rieur, tu voudrais ma mort.

La jolie Jannie – blonde, bien en chaire, charmante et souriante – reprends possession de ses doigts en gloussant, me disant que si jamais je me décidais à le faire, ce n'était pas une repousse de barbe qui allait l'empêcher d'apprécier. J'éclate de rire à mon tour et la laisse aller à son ouvrage, enfin, pas totalement.

-Jannie ! Tu ne m'as pas dit pourquoi j'étais là plus tôt…
-Ta stagiaire Chris !

Oh… Je lui fais signe que j'ai compris et lui tourne le dos, marchant dans les couloirs vides, comparé aux heures d'affluence. En après midi par exemple, on se marche souvent sur les pieds. Il faut croire que les gens n'aiment pas se lever tôt pour être malade, et moi je n'aime pas me lever tôt pour les soigner. Nah, c'est faux. J'adore mon boulot et je serais prêt à aider n'importe qui à n'importe quelle heure. Seulement aujourd'hui, si ce n'avait pas été de cette… comment déjà… Natha… Nathanielle Mandrake … Enfin. Je ne peux pas me plaindre. Une stagiaire, c'est toujours agréable. Ça discute pendant les opérations et c'est toujours joli. Enfin, si elles ne sont pas, elles ont toujours un masque et un uniforme pour les cacher. Mais peu importe, jolie ou pas, une stagiaire, c'est toujours sympa. C'est d'un pas dansant – quoi qu'un peu fatigué – que je me dirige vers mon bureau, où je pourrai attendre la jolie ou pas mademoiselle Mandrake, que j'appelerai Nat quand nous serons plus intimes… Moi ? Courir les jupons ? … J'ouvre la porte de mon local encore plongé dans la pénombre. Et hop, un petit mouvement habile et mes doigts trouvent l'interrupteur. Dès que la lumière s'ouvre, je remarque les dossiers que j'ai laissé trainer avant de partir, trop crevé pour les classer. Eh bien je ferai cela en attendant Nat. Je m'approche de la montagne de papiers avec un regard dédaigneux. Une tasse à moitié remplie de café se trouve encore sur la table. Sans doute froid – non sans blague ? après 8 heures sur une table – je me dis.

Quelques minutes plus tard, je marche du bureau à la bibliothèque, toujours partant du premier avec les dossiers des patients et toujours revenant au second les mains libres pour les remplir à nouveau. Ce que ça peut être barbant comme boulot…

-Entrez, je crie quand on cogne à la porte.

Sans doute Nat qui arrive. Nat. Je rigole quand elle ouvre la porte, à peine surpris d'être déjà si familier avec une jeune femme que je n'ai jamais rencontrée. Ah si ma mère savait… Elle se retournerait dans sa tombe. Dieu ait son âme, brave femme. Je tourne la tête vers la porte. Dans l'embrasure se tient une jeune femme fluette, brune et dotée de grands yeux verts. Je la parcours du regard rapidement, juste assez pour qu'elle ne se sente pas étudiée plus de deux secondes, qu'elle ne soit pas offusquée. Elle affiche une expression déroutée, hésitant entre deux options dont j'ignore la nature. Elle me regarde avec des yeux immenses. Sans doute se demande-t-elle pourquoi je ris ainsi.

-Bonjour, je dis finalement en posant mes dossiers sur une chaise et en me lançant vers elle pour la débarrasser de ses affaires. Vous devez être Nat. Je suis Chris, c'est avec moi que vous passerez les prochains mois. C'est un plaisir de vous rencontrer.

J'affiche un sourire charmeur, mon éternel sourire qui ne me quitte que lorsque je m'adresse à un homme ou quand je travaille … et encore. Je prends son sac, le dépose dans un coin de la pièce pour ne pas que nous soyons encombrés. J'étouffe un bâillement quand je me trouve dos à elle. Avec son air timide et incertain, je n'ai pas envie qu'elle croit que c'est une corvée pour moi de me trouver ici ce matin. Je me tourne à nouveau vers elle et constate avec surprise qu'elle n'a pas bougé. Je fronce un sourcil et m'approche à nouveau d'elle. Son regard semble un peu perdu. Amusé, je passe ma main devant ses yeux et de l'autre, prends la sienne pour la guider vers le fauteuil. Surprise, elle quitte sa torpeur en émettant un couinement effaré et un petit bond vers l'arrière, ce qui lui vaut de se frapper durement le bas du dos contre la poignée de la porte.

-Aïeeeee …

Je ris un peu, lui passant un commentaire poli sur le fait qu'elle n'a pas à être si nerveuse. En attendant, je lui offre mon fauteuil confortable, posant un petit coussin supplémentaire pour soulager sa douleur. Elle se trouve à ma place et moi, tout naturellement, je m'assieds sur le coin de mon bureau, souriant de toutes mes dents.
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Nathanielle

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyLun 5 Nov - 18:52

Ce qu’il est…beau. De grands yeux lumineux, une bouche mince et large où naquit des sourires charmeurs, un visage rayonnant, un corps musculeux, élancé et svelte où une étreinte doit être appréciée…Il est…Magnifique. Sa voix profonde et modulée m’hypnotise, m’ensorcelle et me séduit. Son rire enjoué anime mes lèvres qui se retroussent avec timidité. Il est tout simplement…sublime…

Je papillonne un peu des paupières, essayant, sans y parvenir complètement, de revenir au présent et d’écouter ce que le docteur Christian Cabrol est en train de me dire avec enthousiasme. Les joues brûlantes d’embarras après mes pensées éhontées – pour moi ce l’est-, je tente de me contrôler et de fixer la paperasse sur son bureau. Le regarder dans les yeux ? Ah mon dieu non ! C’est…C’est un homme tout de même ! Combien de fois faudrait-il que je le répète, je ne me sens pas à mon aise avec un homme ! Ils me troublent, me gênent et je ne sais jamais comment agir en leur compagnie. Alors, je me contente de l’écouter, de rire un peu et de jeter quelques coups d’œil dans sa direction sans, toutefois, plonger mes prunelles dans les siennes. Que la fortune m’assiste. Je dois suivre mon stage avec ce médecin, jeune et croquant et…Que…Qu’est-ce que je viens de dire ?? Croquant ?? Doux Jésus, Nany retire immédiatement ces mots de ta bouche !! C’est avec une nervosité absolue que mes mains se tordent, triturent maladroitement ma jupe sans fioriture ou la lissent bien qu’aucun pli ne la froisse.

En toute vérité, je me suis levée de bon pied ce matin, en songeant avant une joie juvénile que je rencontrerai, dans à peine quelques heures, le ou la spécialiste que je côtoierai pour les prochains mois. Donc, je pris l’autobus après avoir caresser la tête de mon petit chat et c’est d’un pas hésitant que je pénétra dans l’hôpital. Vous pouvez vous imaginer ma surprise lorsqu’on m’apprend le nom et le sexe du médecin. Je fus morte de peur. Un homme ! Quelle chose saugrenue ! Nathanielle Mandrake avec un être du sexe masculin dans la même pièce pour des mois !!

Mais quand je suis arrivée ici…ce…délicieux…Qu-QUOI ? …Ah mon dieu…Je voulais dire ce…Christian a attiré mon attention par son physique avantageux…Qu…J’ai encore dit un mot peu décent…Par un physique agréable à regarder ? Non, idiote ! Par un physique…Euh…Laissons tomber ceci pour l’instant. Juste d’y penser, je suis rouge de honte. Fait réel puisque mes pommettes ont rosi considérablement, j’en déduis par cette chaleur insoutenable sur mon visage. Chaleur qui accroît au moment où il…attrape ma main…Ma main est…dans la sienne…On me touche !!

Perplexe et effrayée, je bondis de plusieurs centimètres, étouffant un hoquet effarouché puis je…Ouille…Bobo…Le haut de mes fesses a durement heurté un quelque chose qui ressemble étrangement à une poignée de porte.

-Ne vous faites pas trop mal, dit-il en riant tout en me guidant vers son bureau. Détendez-vous, vous n’avez pas à être aussi nerveuse.

J’aimerais bien ne pas l’être. En fait, j’aimerais bien être l’une de ses femmes qui n’a aucune retenue et qui lui sauterait dessus…NANY !!

Mes yeux écarquillés l’observent s’installer au coin de son bureau alors que je suis confortablement assisse dans son fauteuil. Je n’ai pas connaissance de m’être assisse ici. Ce Christian me distrait et avec raison ! Nany !!!

-Je…Je su-suis…

Ah non, ne commence pas à bredouiller…Qu’est-ce qu’il va penser ? Je jette un coup d’œil vers le docteur, celui-ci m’étudie avec minutie et patiente jusqu'à ce que je poursuive ma phrase. Je déglutis.

-…Ra-ravie…

Un autre petit effort Nany…

-…de…faire vo-votre…rencontre…

Voilà, il était temps…Arrête, ce fut très dure pour moi.

-Oh !! Moi aussi ! Moi aussi ! Je n’ai jamais eu de stagiaire auparavant, ceci est une nouvelle expérience autant pour vous que pour moi. Si je ne m’abuse, c’est votre premier stage ?

-Euuhh…

Il a vraiment une belle voix mélodieuse…Que m’a-t-il demandé déjà ? Stage…premier ? Nany, reprends-toi !! Je secoue la tête avec énergie et marmonne quelque chose de vague concernant des stages précédents, mais tous de courtes durées et tous avec la compagnie d’une femme.

-C’est ce que je disais ! Une nouvelle expérience ! rit-il.

Que son rire est gracieux et sa façon de rejeter sa tête lors d’un éclat est…Nany !! Espèce de dévergondée !

-Puisque vous n’avez jamais fréquenté un cardiologue masculin.

-En…Effet.

J’avais bien spécifié dans mes anciens stages que je désirais être jumelée avec des femmes. Cependant, ma demande pour ici fut refusée en raison que Christian Cabrol était le meilleur de l’établissement. Le meilleur… ? NNAAANNNYYY !!

-Oh là !! Mais qu’est-ce que vous faites, Nat ?? s’alarme Christian en me dévisageant avec incrédulité.

J’émets un rire timide en déposant sur mon giron la main qui vient de me claquer la joue. Je suis morte de honte et Christian rit, encore.
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Christian Cabrol

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyLun 5 Nov - 18:54

Drôle de fille… Non, il ne me vient rien d'autre à l'esprit. Drôle de fille. Je ne crois pas avoir jamais rencontré quelqu'un d'aussi timide et coincé, de toute ma vie. Oh, elle a l'air gentil, et on m'a dit qu'elle était la plus compétente de sa classe. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai demandé à ce qu'elle fasse son dernier stage avec moi, moi qui n'ai jamais pris de stagiaire par avant. En plus elle est mignonne… Un petit sourire niais s'étampe sur mon visage. Chris ! Elle pourrait être ta fille. Bon peut-être pas à ce point. Plutôt ta très jeune sœur, peu importe. C'est une jeune dame respectable, qui est venue dans cet hôpital pour parfaire ses apprentissage en cardiologie, pas pour vivre une aventure passionnée avec son responsable de stage… Hmn… Chris ! Est-ce qu'elle a l'air du genre de fille qui ne demande qu'à batifoler dans ton cabinet ? Non, pas le moins du monde. Nat est sage. Nat est pure, et elle le restera jusqu'à la fin de son stage, tout du moins. Bon, allez Chris, concentre-toi sur le stage. Évite de trop la regarder car elle va exploser de gêne. Ce ne sont pas toutes les femmes qui apprécient l'insistance de ton regard ou ton charme indéniable.

-J'espère que le modèle masculin qui se dresse devant vous ne vous déçoit pas trop et qu'il se montrera à la hauteur de vos attentes, j'affirme en étendant lascivement les bras.

Je relève les yeux comme elle émet un petit claquement de langue que j'associe au stress d'une première rencontre de stage. Toi aussi tu étais aussi nerveux dans le temps, tu voulais être tellement bon que tu en étais maladroit… Hmn… Je pourrais associer ça à d'autres circonstances que la médecine si je me le permettais. Je remarque une nouvelle teinte de rouge sur ses joues aux mignonnes petites pommettes. J'ai dit un truc qu'il ne fallait pas ? Au cas où, je m'efforce d'ajuster le tir.

-Vous allez voir, un homme c'est bien mieux qu'une femme, je dis sur le ton de la plaisanterie.

Elle ne rit pas, ne sourit même pas… C'est mal ? Elle me prend pour un macho ? J'espère que non car je n'en suis pas un. C'était une blague seulement, humour… haha ? Abruti.

-Bon je… Je vais vous faire visiter les lieux Nat.

Je me lance au bas de mon bureau – une belle cascade de dix centimètres – et me dirige vers la porte. J'invite Nat à me suivre et lui ouvre la porte avec un petit salut cérémonieux à souhait. Je veux qu'elle se sente bien ici, alors je vais la traiter comme une reine. Elle met un petit moment à me suivre, un petit rire nerveux accompagnant ses pas. Je tourne la tête vers son dos lorsqu'elle me dépasse. La meilleure hein ? Eh bien j'ai plutôt hâte de la voir à l'œuvre.

-Dîtes-moi Nat, vous semblez plutôt timide le mot est faible en présence d'hommes. Je me trompe ?

Elle s'arrête de marcher pendant une fraction de seconde.

-N-non.
-Je vous comprends. Si j'étais vous, je serais pareil. Je veux dire, chacun ses facteurs de stress. Moi c'est le mariage, les enfants et tout le bataclan. Dès qu'on m'en parle, je prends peur et j'ai envie de fuir. Et je ne me gêne que rarement pour le faire. Enfin, je… - silence, l'ange qui passeeuh… Pourquoi je vous parle de ça. Ça ne vous aide sans doute pas à vous sentir plus à l'aise.

Elle secoue vivement la tête. Je souris, me voulant rassurant et chaleureux.

-Ne vous en faites pas Nat. Ce stage sera le meilleur de votre vie, et il vous conduira pratiquement directement à votre métier. Honnête travail que vous avez choisi d'ailleurs. Pourquoi la cardiologie précisément ?

Nous traversons les couloirs où des gens commencent à se tasser, je salue quelques personnes d'un hochement de tête vague qui s'adresse à tout le monde à la fois. Pourquoi la cardiologie. Moi c'était simple. C'était pour sauver des gens comme mon père, aux prises avec des problèmes de cœur. Et une fois dans la branche, j'ai découvert que c'était fascinant, et que j'avais bien choisi ma profession.

-J-je… Je trouve q-que c'est une… branche d-de la médecine q-qui est vraiment intéressante.

Simple intérêt alors ? Bien, ça fait les meilleurs médecins.

-Vous avez raison, la cardiologie c'est vraiment palpitant.

Un petit sourire étire mes lèvres, pour finalement donner naissance à un rire discret. Nat me regarde avec de grands yeux, sans doute croit-elle que je me moque ou autre chose.

-Cardiologie, palpitant… le cœur qui palpite… Vous comprenez ? C'est un jeu de mot…
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Nathanielle

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyLun 5 Nov - 23:27

Un jeu de mot ? J’observe le docteur Christian avec de gros yeux. Mais il ne faut pas plaisanter avec ce genre de propos. Oh non…! Je laisse échapper un petit rire timide qui semble ravir ce bel homme…Bel… homme ? J’ai dit ça… Oh non ! Nany ! Contiens-toi ! Une rougeur s’empare de mes joues au moment où Chris bombe le torse, enthousiasmé. Il donne l’impression de rayonner. Oh … Il est vraiment … craquant. Craquant ? Oh doux Jésus ! Nany, comment oses-tu avoir des pensées aussi effrontées pour un homme tel que ce…ce…ce-celui-ci ? Certes, tu n’es ni une femme en cha-cha-cha-chaleur, ni une pu-pu-…pu-te ! Ohhhh !!! Non ! Je ne suis pas ça ! Mère ne me le pardonnerai jamais ! Grand dieu ! Alors cesse un peu de le dévisager et de baver comme une pucelle ! … … … Nany, tu es pucelle. Chuteuh !

-Voici Nancy, me présente alors le gentil docteur en lançant un clin d’œil taquin vers la femme.

Je demeure perplexe. Nancy possède une poitrine opu-op-op…vous comprenez donc qu’elle a une poitrine imp-impressionnante qui n’est nullement camouflée, mais bien exposée à la vue de tous par un décolleté échancré et …Je suis outrée qu’une femme puisse porter ça dans son milieu de travail ! Quand même, un col roulé est bien plus confortable. Il y a moins de courant d’air… Je ne sais pas si c’est l’accoutrement révélateur de cette infirmière ou bien le regard séduit de Christian qui m’hérisse – ou bien les deux -, mais je constate que le rougissement sur mes pommettes s’est accentué et ce n’est strictement pas dû à la gêne. Ohhh !! Foutu homme ! Foutue femme ! OHHHH ! Nany, tu jures ! Si maman t’attendait, elle te laverait la bouche avec du savon !

-Je…en-enchantée, dis-je à l’infirmière qui se rapproche dangereusement de Christian.

-Chris…Je me sens si seule depuis quelques temps, concède Nancy en faisant une moue … abattue.

Ses doigts effleurent le torse ferme de l’homme qui lui sourit. Oh non … Pas devant moi, pitié … Prenez-vous une chambre…Je vous en conjure.

-Vous ne voudriez pas me consoler ?

Beurk … Comment fait-elle pour avoir un air aussi piteux ? C’est inhumain ! C’est vulgaire ! C’est frustrant ! Nany, calme-toi ! Pourquoi te crispes-tu à ce point ? Oh … Eh bien…Ce Christian…M’attire…Je crois…Tu viens à peine de le rencontrer ! Oh mais, c’est cette femme aux gros seins qui m’énerve un peu… Aux gros seins… ? NANY !!!!!!!! Ma main gifle ma joue avec fureur, il n’y a que Christian qui détourne son attention vers moi, les sourcils froncés. Oups…Tu es stupide ! Stupide ! C’est la deuxième fois qu’il te voit agir ainsi ! Tu veux qu’il te prenne pour une gamine ??!! Non mais, je…j’ai seulement dit quelque chose de méchant et je devais me punir, non?

-Nany ? Vous allez bien ?

-Je…

L’infirmière me fixe maintenant avec curiosité, même avec une pincée de jalousie. Elle me toise des pieds et la tête, se permet un léger sourire satisfait et redevient tout de miel pour le docteur. Ma petite voix me souffle qu’elle m’a sûrement prise pour une menace. Intriguée et peinée, mon teint devient encore plus carmin et je rebrousse chemin, ignorant un Christian qui me demande où je vais et ce que je fais. Je vais là où je pourrai m’asséner des claques.
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Christian Cabrol

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyMar 6 Nov - 20:10

Je déplace mon regard de Nathanielle à Nancy et fais un lien sans queue ni tête : Nany, ça ressemble vachement à Nancy. Sauf qu'à part ça, les deux n'ont absolument rien en commun. À commencer par leur manière de se vêtir. Nancy est… ouf… Juste d'y penser, une légère chaleur me monte à la tête. Toutefois elle n'a pas le petit air candide et franchement craquant de Nat. Ce n'est pas ce qui exciterait un homme au lit, mais c'est tout de même appréciable de voir que toutes les femmes ne sont pas prêtes à se faire belles simplement pour me – nous – plaire.

Finalement, c'est sur les talons de Nathanielle qui claquent sur le parquet ciré que se porte finalement mon attention. Où va-t-elle ? Je… Oh… J'ai peut-être accordé trop d'attention à Nancy, qui continue à se dandiner un peu niaisement devant moi, essayant de regagner mon regard. Mais c'est peine perdue. Je me demande si j'ai vraiment si mal agit. J'ai l'habitude de regarder toutes les belles choses qui s'offrent à moi, mais peut-être n'était-ce pas très délicat de ma part d'y confronter la petite nouvelle.

-Tu m'excuses Nancy ?

Je la laisse en plan pour me mettre au pas de course dans le couloir au bout duquel Nani a déjà disparu. Droite ou gauche ? Hmn… Ma logique d'homme me fait croire qu'elle s'est peut-être réfugiée dans les toilettes pour dames. Disons que celles pour hommes, ce serait très étonnant de sa part, surtout après ce que j'ai remarqué chez elle à ce propos. Je tourne donc à droite et pousse la porte de la salle de bain. Aussitôt, un bruit de claque retentit au fond.

-Nathanielle ? je demande en avançant dans la pièce.

Une porte s'ouvre à ma gauche et sort une de mes infirmières, une haïtienne que je connais depuis le début de son service cette année. Elle me gratifie d'un sourire, mais son regard démontre sa surprise.

-Je vous savais appréciateur de la femme Doc… Mais au point de vous glisser ici pour en traquer une …

Je ris à sa remarque et lui dis de retourner se mettre au boulot, en lui souhaitant une bonne journée. Je parie toute ma paye qu'elle se trouve dans la dernière cabine au fond. Dans les films, c'est toujours ça. Je m'y rends et m'appuie contre la porte.

-Nat ?

-Qu… quoi ?

Je soupire, puis souris, espérant que mon sourire s'entendra dans ma voix et qu'elle le remarque de l'autre côté de la cloison.

-Le bruit de vos claques m'a conduit jusqu'à vous.

-Vous n'avez pas le droit d… d'être ici, murmure-t-elle.

Je ris légèrement, lui faisant comprendre qu'il n'y a pas de mal, mais que si la situation la met si mal à l'aise, nous pouvons toujours sortir et discuter ailleurs.
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Nathanielle

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyMar 15 Jan - 18:51

Habituellement, les garçons se fichaient bien que je décampe rapidement de leur territoire de chasse. Qu’étais-je pour eux, sinon une source d’ennui et une barrière solide à leur…pl-pl-plaisir…? La plupart rôdait autour de moi, à la recherche d’une faille pour me surprendre, pour faire des choses pas bien avec moi…des choses pas bien du tout…Mes joues rosirent furieusement. La seule pensée d’un rapport sexuel avec un être humain bouleverse mon organisme. Je n’ai jamais été habituée à devenir le centre d’attention d’un homme et si le cas se produisait, je perdais tous mes moyens et j’envisageais toujours de me terrer dans un abri secret jusqu’à ce que la menace s’éclipse. C’est ce qui se passe…

-Nany, vous pouvez sortir de là, dit la voix réconfortante du docteur. Sortons d’ici et nous discuterons.

Les yeux écarquillés, le souffle court, j’observe, atterrée, l’ombre que projette le médecin Cabrol. Ses pieds se déplacent de gauche à droite, puis s’immobilisent. La porte de la cabine s’ébranle tout doucement…comme s’il y avait déposé sa main avec l’espoir qu’elle s’ouvre à son contact. Je frémis. Pourquoi me suit-il jusqu’ici ? C’est insensé. Il avait une jolie femme qui se…se…pros-pr-pro-prosternait...devant lui, elle lui…Enfin, elle semblait l’intéresser : c’est ce que j’en déduis étant donné que le docteur avait…un regard…curieux…et…avide…Oh dieu du ciel…Serais-je tombée sur un…cour-cou…coureur de…jupon ? Aussitôt, j’échappe un hoquet de surprise en planquant une main sur ma bouche.

-Nathanielle, vous allez bien ?

-Je…J…

Impossible de prononcer un mot intelligible, je suis énervée, je tremble, je suis morte de honte de m’être enfermée dans une toilette ! On se croirait dans un film américain. Seulement, Christian ne me soufflera pas des mots d’amour, ne me prendra pas dans ses bras et ne m’embrassera…pas…Mais que dis-je ??? Pourquoi penser à Cris…m’embrasser ?? … Mes genoux défaillent, mes joues me brûlent et les palpitations de mon cœur s’accélèrent d’une façon démesurée…et je m’écrase sur le plancher froid. Papillonnant des paupières, j’essaie de comprendre ce qui vient de se passer. La voix de Christian résonne de l’autre côté de la porte métallique.

-Nany ?? Tout va bien ??

-Non…Je…

Regardant autour de moi, je prends conscience que nous sommes seuls dans les toilettes pour dames, que je suis adossée contre un mur glacial…et que le docteur me fixe…Me fixe ??!! Je sursaute violemment, étouffant une plainte stridente. L’homme…s’est abaissé et m’examine d’un œil interrogateur.

-Je…

Je déglutis péniblement…L’image de moi dans ses bras si musclés, si fermes…si…NANY !! Nonnnn !! Oublie ça, immédiatement !! Ce type aime les filles avec des décolletés immenses, des petites jupes moulantes, des sous-vêtements co-co-coquins…Et non des filles timides, sans expérience et maladroites. Je sens mon visage s’empourprer davantage.

-Je…Je ne…me sens pas…très bi-bien…Doc…Docteur…
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Christian Cabrol

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyMer 16 Jan - 22:31

Je me demande comment cette situation a bien pu m'arriver. Je veux dire, la journée avait bien commencé, vraiment bien commencé. Alors pourquoi est-ce que maintenant ça dégénère. Je ne comprends pas pourquoi ça tourne mal avec une si charmante jeune femme que l'est Nathanielle. Je pousse un profond soupire, me redressant. Disons que la position accroupie, le dos rompu pour me tordre le cou pour voir à l'intérieur de la cabine, ce n'est pas mon fort. Si quelqu'un venait à entrer, je passerais pour le premier des pires des pervers. Et non je ne suis pas pervers, bien que beaucoup de faits pèsent contre moi. Non, j'aime la Femme, je la dévore des yeux, je l'apprécie, la respire, la touche et la goûte, mais seulement avec son consentement. Je ne suis surtout pas le genre de types désespérés qui matent les culottes des femmes pendant qu'elles sont aux toilettes. Feu ma mère ne serait pas fière de moi si c'était le cas.

-Allez Nathanielle, je dis en m'appuyant sur le mur, à côté d'un sèche-mains automatique. Sortez de cette cabine. Ce n'est pas en respirant les effluves de vieux besoins que vous vous sentirez mieux.

J'entends un petit glapissement derrière la porte, un mélange de hoquet de surprise et de petit rire nerveux. Cette jeune femme me fait penser à une jeune adolescente par sa manière de se conduire. Elle me rappelle mes premières conquêtes, mon jeune temps et mes premières expériences. Mes hésitations passées, mes manières maladroites et touchantes de naïveté. Je souris encore béatement à tous ces souvenirs quand la porte de la cabine et qu'une Nat toute bafouillante et rougissante en sort, lissant ses vêtements avec nervosité.

-Je … je suis désolée … je crois que je … je vais rentrer.

Je cligne des paupières, surpris, et mon sourire s'efface. Rentrer ? Mais pourquoi donc … Bon d'accord, elle ne se sent pas très bien. C'est vrai que ce n'est peut-être pas – probablement pas – l'état idéal pour débuter un stage. Je hoche la tête à regret, puis la secoue.

-Non, je dis.

-N-non ? couine-t-elle. Mais je …

Pas de mais qui tienne. Je la prends par les épaules et la tourne vers la sortie des toilettes. Rapidement, je la dirige à nouveau vers mon bureau. Sur le chemin, plusieurs infirmière me saluent et me demandent si elles peuvent se joindre au train. Ahah … Très marrant. Je les salue aussi poliment, puis referme la porte de mon bureau sur Nathanielle et moi sans trop de bruit.

-Voilà ce que nous allons faire Nat. Je veux que cette première journée de stage vous familiarise avec le milieu. Certes, vous serez probablement seulement familiarisée avec mon bureau et le secrétariat, ainsi que les toilettes, après cette journée, mais ce sera au moins ça. Ensemble, nous passerons la journée ici et nous verrons la partie paperasse du travail de chirurgien du cœur. Cela vous va ?

Elle hoche la tête après quelques secondes, juste comme je l'assieds doucement mais fermement sur ma chaise de chef de département. Jamais trop de confort pour une dame qui vient de se prendre un malaise.

-Écoutez, si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous n'avez qu'à me le demander. Un verre d'eau, un coussin, un café … je pourrai tout vous apporter dans le temps de le dire. Je vous l'ai dit, je ne bouderai aucun moyen que je pourrai trouver pour vous mettre à l'aise, même si je dois me transformer en votre esclave personnel pour la journée.

Je note que la rougeur sur ses joues s'accentue.
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Nathanielle

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MessageSujet: Re: Familiarité étrangère (pv Nat)   Familiarité étrangère (pv Nat) EmptyLun 11 Fév - 23:27

-Alors, Nat ? Un petit ami ?

-Qu…Qu…Quo-Quoi ?

Cette question me laisse à dépourvue. Je ne m’y attendais pas, certainement pas. Depuis tout à l’heure, nous abordons différents sujets anodins, replongeant par moments dans un silence complet, absorbés par la lecture de documents, ma foi, très intéressants. Je suis très excitée d’apprendre que j’assisterais bientôt à une intervention chirurgicale, que je pourrais observer de plus près cet exercice complexe et difficile. Parfois, ma mère me demande si ma profession me convenait réellement, pensant que la nervosité et l’anxiété me paralyseraient; je serais incapable de faire mon travail. Mais je lui réponds à toutes les fois que je me sens bien dans ce que j’étudie, qu’aider les gens m’apporter une certaine fierté et que ces gens que j’aide sont endormis. Il n’y a donc aucun rapport entre eux et moi, ce qui me rassure davantage. Je suis seulement d’un naturel très timide et cette timidité handicape mon élocution. Néanmoins, j’ai appris à vivre comme ça et je ne m’en plains rarement, sauf si je veux plaire à un jeune homme au physique avanta…avantageux comme…ce…Docteur Cabrol…Mes joues s’embrasent. Je dois être aussi rouge qu’une pivoine sinon plus.

-Une charmante femme comme vous doit bien avoir un prétendant, je me trompe ?

Nous échangeons un regard. Le rouge à mon visage s’accentue furieusement. Ses yeux…si beaux…ne me regardent pas avec cette…lueur malsaine qu’abordent les autres hommes. Ce qu’il est gentil et courtois ce Christian Cabrol…Je comprends donc pourquoi les femmes se l’arrachent d’après ce que j’ai pu apercevoir parmi ses collègues. Toutes les femmes se mettent au défi, d’un seul regard, de se le procurer. Il doit être un véritable gentleman, un peu comme dans les livres. Brave, courageux, téméraire, audacieux, honorable, valeureux, merveilleux, parfait. Oui…Il est parfait…Que dis-je ? Quelle effrontée je fais ! Mère serait fortement mécontente si elle apprenait mes pensées, elle s’offusquerait et me traiterait de vilaine…Oh la…je m’apprête à prononcer un vilain mot…Vilaine…Pu-Pute…

-Je…Euh…Non…Les…-Je toussote- hommes préfèrent …les hum…Vraies femmes.

Je n’ai pas très envie de m’aventurer sur ce sentier glissant, surtout pas avec lui. Mon but n’est pas de lui montrer ma solitude et mes déceptions amoureuses, mais plutôt d’apprendre ses méthodes, d’acquérir ses expériences. Il n’est pas mon confident bien que j’aimerais m’ouvrir à lui. Le docteur Cabrol est si aimable et doux et charmant.

-Mais vous ? Vous êtes sans doute marié ? je commente en l’interdisant de poursuivre sur sa lancée.

-Je…Euh…-Il est déconcerté par ce revirement de situation. –

Oh qu’il est mignon ! Nany ! Oh, quelle … méchante fille tu fais !

-Non. Je ne suis pas marié.

-Oh…Habituellement les bels hommes sont tous pris.

Je m’immobilise subitement, retenant mon souffle, le teint non carmin, mais livide. J’ai vraiment dit ça ? … Quelle horreur ! Christian demeure silencieux, mais un sourire étire ses traits. Toutefois, moi, je ne souris pas. Pas du tout même. J’ai vraiment dit ça ? Il va me prendre pour une séductrice pitoyable.

-Vous avez vu l’heure, docteur ? Je m’écrie en bondissant de mon siège, filant prendre mes effets avant d’atteindre la porte. Je dois y aller. C’est l’heure. Nous…Euh…À demain sans faute !

La porte ne s’est pas refermée derrière moi que je suis déjà dans l’ascenseur.

(Je te laisse la suite :) )
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